La Minute vétérinaire sur GrandSud FM avec VETDOM

Retrouvez ici  le podcast de l’émission du 1er juin 2016.

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Tout savoir sur la piroplasmose.

Trop souvent, on nous appelle trop tard pour la piroplasmose, qui est une maladie transmise par les tiques. La tiques, récupérée au cours d’une promenade dans de hautes herbes, s’accroche sur le chien, et prend son sang. Au passage, elle inocule un parasite, le piroplasme, qui vient détruire les globules rouges du chien.

Les propriétaires tardent souvent à consulter car ils ne reconnaissent pas les signes; en saison de tiques, la fatigue du chien est trop vite considérée comme un simple « baisse de forme ». Si l’on sait guérir la piroplasmose, le pronostic s’assombrit plus la mise en route du traitement est tardive.

Non traitée, la piroplasmose est une maladie mortelle.

En début de piroplasmose, l’animal est brutalement fatigué. Il ne veut pas manger. Il reste dans son coin. Dans la majorité des cas (donc pas tout le temps !), il a de la fièvre (température rectale > 39°C). Eventuellement il a des raideurs dans le dos et les membres, un peu comme les courbatures que l’on a quand on démarre une vraie grippe.

Si la piroplasmose est déjà avancée, le chien urine plus sombre voire carrément marron/rouge. C’est déjà un cas grave.

Pour prévenir cette maladie, mieux vaut traiter ses chiens contre les tiques avec des traitements à base de pipettes, de colliers ou de comprimés.

En cas de doute, particulièrement si votre dernier traitement anti-tiques n’est pas récent ou si vous avez vu des tiques sur votre chien, contactez votre vétérinaire qui confirmera ou non l’hypothèse de piroplasmose.

Attention, la piroplasmose n’est pas une maladie de mars et de septembre. Avec les températures qui changent, on en voit désormais tout au long de l’année !