Retrouvez ici le podcast de l’émission du 22 novembre 2017.
Tout savoir sur le berger australien.
Le berger australien est très à la mode depuis ces dernières années. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’a aucun rapport avec l’Australie. Ce chien, qu’on appelle aussi « australian shepherd », vient en fait du Pays Basques où il servait déjà à garder les moutons. Au début du XXe siècle, certains basques ont émigrés au Etats-Unis et y ont emmené leurs chiens. Et c’est aussi là-bas que la race a été développée puis définie.
C’est une race officielle depuis 2007. Aujourd’hui, il est toujours très utilisé aux États-Unis pour la conduite des troupeaux de moutons.
De taille moyenne, poils mi-long à long, on le trouve de plusieurs couleurs: noir, rouge (en fait une sorte de marron) et merle.
Quel est son caractère ?
C’est un chien vif qui a besoin d’activité. C’est donc un chien idéal pour les maîtres sportifs. Outre le regroupement des troupeaux, c’est un chien qui excelle dans les sports canins comme l’agillity ou le canicross.
C’est un chien très affectueux. Peut-être trop dans le sens où il va avoir une relation exclusive avec ses maîtres. Si l’on n’y prend pas garde, la relation peut être déséquilibrée avec un chien finalement assez envahissant. Voilà pourquoi je ne conseille pas ce chien comme « premier chien ». Il n’aime pas être seul et à besoin de bouger: c’est vrai que le maître idéal du Berger Australien reste quelqu’un qui connait les chiens, qui saura définir la place de son animal, qui n’est pas sédentaire et qui est très sportif. Le berger australien peut faire plusieurs dizaines de kilomètres par semaine !
Y-a-t-il des particularités dans sa santé ?
Oui. On trouve des problèmes de hanches que l’on appelle dysplasie. Il y a également des affections des yeux que le club de race essaye d’éradiquer. Il y a également de la surdité liée à la couleur Merle: selon l’intensité de la couleur, les vrais Merle peuvent avoir des troubles de l’audition et de la vue. Enfin, certains bergers australien ont une mutation du gène MDR1. Ca ne les empêche pas de vivre mais ça les rend incapable de supporter certains médicaments comme certains vermifuges qui peuvent alors devenir de vrais poisons alors qu’ils sont inoffensifs pour un autre chien. Les vétérinaires disposent de kit pour tester la mutation de ce gène.
Et le prix ?
Pour un chiot pure race, c’est à dire inscrit au LOF, compter entre 600 et 1500 euros.
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