Trop souvent, on nous appelle trop tard pour les piroplasmoses, maladies transmises par les tiques. Les propriétaires tardent car ils ne reconnaissent pas les signes; en cette saison, la fatigue du chien est trop vite considérée comme un simple « coup de froid ». Si l’on sait guérir la piroplasmose, le pronostic s’assombrit plus la mise en route du traitement est tardive.
Quels signes ?
En début de piroplasmose, l’animal est brutalement fatigué. Il ne veut pas manger. Il reste dans son coin. Dans la majorité des cas (donc pas tout le temps !), il a de la fièvre (température rectale > 39°C). Eventuellement il a des raideurs dans le dos et les membres, un peu comme les courbatures que l’on a quand on démarre une vraie grippe.
Si la piroplasmose est déjà avancée, le chien urine plus sombre voire carrément marron/rouge. C’est déjà un cas grave.
En fin de maladie, les muqueuses de l’animal (genvices, face interne des babines, sous la paupières) deviennent jaunes voire orange.