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Retrouvez ici  le podcast de l’émission du 15 février 2023.

Est-ce que la profession vétérinaire a agi pour les animaux en Urkaine ?

Est-ce que la profession vétérinaire a agi pour les animaux en Urkaine ?L’invasion de l’Ukraine par la Russie a été un choc pour tout le monde. Et la profession vétérinaire s’est organisée pour participer à l’effort de solidarité. En effet, de nombreux Ukrainiens ont fuit le pays sous les bombes avec leurs animaux et sont arrivés dans les pays d’Europe dont la France. Il a fallu prendre en charge ces animaux.

Y a t il un risque de rage ?

Oui et c’est bien tout le problème ! L’Ukraine n’est pas indemne de rage. Or c’est une maladie transmissible par les animaux contaminés à l’homme et elle est mortelle. Avant la guerre, un animal d’Ukraine devait suivre toute une procédure de vaccination avant d’entrer en France. Mais évidemment, là, les animaux sont arrivés en urgence. Les pouvoirs publics et les vétérinaires ont mis en place un protocole permettant d’accueillir les animaux et d’initier en France la procédure qui aurait dû être faite en Ukraine en temps normal. C’est ainsi que les réfugiés d’Ukraine arrivés en France ont pu garder leurs animaux avec eux.

Qui prend en charge les frais des animaux arrivés d’ Urkaine ?

C’est une vraie chaine de solidarité qui s’est mise en marche entre les vétérinaires d’une part, via un plan de solidarité « Vétérinaires pour tous », et la fondation Brigitte Bardot d’autre part. En fait, les frais vétérinaires de prévention de la rage, d’identification des animaux et de soins -car certains sont arrivés blessés-, sont pris intégralement en charge.

Le vétérinaire praticien offre 1/3 de ses honoraires. Le plan Vétérinaire Pour Tous prend à sa charge le second tiers. Et la fondation Brigitte Bardot prend le 3e.

Entre mars et septembre 2022, ce sont 726 animaux qui ont été pris en charge pour un total de plus de 50 000 € répartis entre VPT et la FBB. 

Ainsi il n’y a rien à débourser pour les réfugiés qui peuvent garder leurs animaux en bonne santé et tenter de se reconstruire chez nous.